Le BTS Maintenance des systèmes option A donne accès au métier de technicien supérieur en charge des activités de maintenance des systèmes de production. Ces activités sont constituées de :
- la réalisation des interventions de maintenance corrective et préventive ;
- l’amélioration de la sûreté de fonctionnement ;
- l’intégration de nouveaux systèmes ;
- l’organisation des activités de maintenance ;
- le suivi des interventions et la mise à jour de la documentation ;
- l’évaluation des coûts de maintenance ;
- la rédaction de rapports, la communication interne et externe ;
- l’animation et l’encadrement des équipes d’intervention.
Les secteurs d’activités et entreprises. La maintenance des systèmes de production
- Le métier s’exerce principalement dans les entreprises faisant appel à des compétences pluritechnologiques (électrotechnique, mécanique, automatique, hydraulique), à savoir :
- les grandes entreprises de production industrielle ;
- les Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries (PME/PMI) de production industrielle ;
- les entreprises spécialisées de maintenance :
- – du secteur industriel ;
- – des sites de production aéronautique, automobile ou navale ;
- – de l’industrie chimique, pétrochimique, pharmaceutique ou agro-alimentaire ;
- – des sites de production de l’énergie électrique.
Les activités professionnelles
En fonction de la taille et de l’organisation de l’entreprise industrielle, le titulaire du BTS prend en charge au-delà de son rôle de technicien de terrain, l’organisation des interventions et le dialogue avec les intervenants extérieurs. Il intervient notamment sur les installations qu’elles soient regroupées sur un même site ou qu’elles soient réparties sur un territoire.
Sa maîtrise du fonctionnement et de la constitution des systèmes de production en font un interlocuteur privilégié tant pour les opérateurs que pour les décideurs.
Un stage professionnalisant de 10 semaines en entreprise.
Le stage en entreprise tient une place importante dans la formation pour l’acquisition de compétences professionnelles en action sur des systèmes techniques réels, notamment pour des interventions de maintenance en vraie grandeur et une prise en compte de la gestion et de l’organisation du service de la maintenance. Ce stage permet également de procurer aux apprenants des problématiques authentiques « d’étude et de réalisation de maintenance » s’appuyant sur des parcs et des équipements dont la maintenance est assurée par l’entreprise.
Ce stage fait l’objet de deux productions évaluées pour la certification du diplôme :
- – Sous-épreuve E61 – Rapport d’activités en entreprise (rédigé suite aux 4 semaines de stage de 1ère année) ainsi que de l’évaluation de compétences sur le terrain de l’entreprise.
- – Sous-épreuve E62 – Étude et réalisation de maintenance en entreprise (en liaison avec les 6 semaines de stage de 2e année).
Parcours de formation première année
Parcours de formation deuxième année, option systèmes de production
Epreuves et coefficients
1ère période : stage d’immersion en entreprise, situé en fin de première année de formation.
Cette première période de stage en entreprise vise une immersion du candidat dans une équipe d’intervention sous la responsabilité d’un tuteur afin de donner tout son sens à la formation théorique reçue.
2e période : stage permettant de réaliser « une étude et réalisation de maintenance en entreprise ».
Cette seconde période de stage en entreprise a pour objectif de confier l’étude et la réalisation d’un projet d’amélioration ou d’intégration d’un bien pour les candidats aux options Systèmes de production et Systèmes énergétiques et fluidiques.
À l’issue du stage, les candidats scolaires rédigent un rapport d’étude ou d’activités, d’une trentaine de pages en dehors des annexes, qui fera l’objet d’une soutenance orale pour l’épreuve de certification « Épreuve professionnelle de synthèse » (unité U6).
À la fin du stage, un certificat est remis au stagiaire par le responsable de l’entreprise ou son représentant, attestant la présence de l’étudiant. Un candidat qui n’aura pas présenté cette pièce ne pourra être admis à subir l’épreuve de certification (unité U6).
Un candidat, qui, pour une raison de force majeure dûment constatée, n’effectue qu’une partie des dix semaines de stage obligatoires, peut être autorisé par le recteur à se présenter à l’examen, le jury étant tenu informé de sa situation.
Approbation des projets d’étude et de réalisation de maintenance en entreprise
Les activités d’étude et de réalisation de maintenance en entreprise confiées aux candidats au cours du stage des 6 semaines de la deuxième année, sont arrêtées lors d’une commission de validation des projets techniques, au cours du 1er trimestre de la 2e année de formation. Cette commission est placée sous la responsabilité d’un Inspecteur Pédagogique Régional chargé de l’organisation de la session du BTS Maintenance des Systèmes.
Le projet technique confié au candidat, donne lieu à un cahier des charges décrivant les objectifs, démarches et tâches de maintenance à réaliser. Un même projet global peut éventuellement être réparti sur plusieurs candidats, accueillis dans la même entreprise sur la même durée dans ce cas les cahiers des charges doivent être individualisés.
Les cahiers des charges présentés à la commission de validation par les enseignants chargés de la formation STI des candidats, décrivent :
– les coordonnées de l’entreprise, la description de son activité ;
– le secteur technique dans lequel sera affecté le stagiaire avec les coordonnées de son tuteur ;
– la définition complète du projet prenant en compte les compétences visées par l’épreuve E62 pour chaque option du BTS ;
– le contrat individuel de travail du candidat ;
– les moyens mis à la disposition par l’entreprise pour conduire le projet.
Candidats scolaires ayant échoué à une session antérieure de l’examen
Les candidats ayant échoué à une session antérieure de l’examen ont le choix :
– de présenter le précédent rapport de stage,
– de modifier ce rapport,
– d’en élaborer un autre après avoir effectué un autre stage.
Les candidats apprentis redoublants peuvent présenter à la session suivant celle au cours de laquelle ils n’ont pas été admis :
– soit leur contrat d’apprentissage initial est prorogé d’un an ;
– soit un nouveau contrat conclu avec un autre employeur (en application des dispositions de l’article L117-9 du Code du travail.